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I►► Désunion et paternité
Face à la désunion du couple, et pour élaborer des compromis favorisant un exercice plus consensuel de l'autorité parentale (fragilisation de la trajectoire professionnelle des mères, relation père/enfant plus vulnérable au moment de la séparation), le Centre d'Analyse Stratégique (institution d'expertise et d'aide à la décision placée auprès du Premier ministre) plaide pour favoriser la paternité impliquée à partir d’une inégale distribution des rôles parentaux. Il a émis 4 propositions pour une "paternité active".
L'autorité parentale a consacré l'égalité des droits et des devoirs des parents dans l'éducation des enfants, qu'ils soient mariés, divorcés ou séparés.
La définition légale en est donnée par l’article 371-1 du code civil.
La répartition des taches parentales demeure cependant inégalement répartie : le père reste peu investi. Depuis vingt-cinq ans, l'écart de situation entre les hommes et les femmes s'est réduit, pour l'essentiel du fait de la diminution du temps passé par les femmes aux tâches domestiques et non d'une augmentation du temps masculin. Ce déséquilibre se révèle pleinement en cas de rupture.
Le constat s'impose pour rééquilibrer les droits et les devoirs de chacun : pour le CAS, il s’agit prioritairement de favoriser l’implication précoce des pères (dès la naissance de l'enfant), de les valoriser en tant que « pourvoyeurs de soins », tant dans la sphère familiale que dans la sphère sociale.
Pour cela, le rapport propose d’une part de favoriser la mixité dans les métiers de la petite enfance et d’autre part d’obtenir un congé parental plus court mais mieux indemnisé.
La définition légale en est donnée par l’article 371-1 du code civil.
La répartition des taches parentales demeure cependant inégalement répartie : le père reste peu investi. Depuis vingt-cinq ans, l'écart de situation entre les hommes et les femmes s'est réduit, pour l'essentiel du fait de la diminution du temps passé par les femmes aux tâches domestiques et non d'une augmentation du temps masculin. Ce déséquilibre se révèle pleinement en cas de rupture.
Le constat s'impose pour rééquilibrer les droits et les devoirs de chacun : pour le CAS, il s’agit prioritairement de favoriser l’implication précoce des pères (dès la naissance de l'enfant), de les valoriser en tant que « pourvoyeurs de soins », tant dans la sphère familiale que dans la sphère sociale.
Pour cela, le rapport propose d’une part de favoriser la mixité dans les métiers de la petite enfance et d’autre part d’obtenir un congé parental plus court mais mieux indemnisé.
Statistiques implication des pères et mères dans l'éducation des enfants
Aider les parents à être parents. Le soutien à la parentalité, une perspective internationale
Rapport coordonné par Marie-Pierre Hamel et Sylvain Lemoine
En collaboration avec Claude Martin, CNRS Septembre 2012
En collaboration avec Claude Martin, CNRS Septembre 2012
La médiation familiale, compensation de parentalité, réforme de la règle de l’unicité de l’allocataire
Conflits entre les parents sur la résidence de ou des enfants, la pension alimentaire, le droit aux prestations familiales sont autant de moments critiques au moment du divorce ou de la séparation.
D'après les auteurs du rapport, trop souvent, derrière les questions de résidence de l'enfant se pose aussi celle de la pension alimentaire. Ils insistent sur la nécessité d'élargir le recours à la médiation familiale. Toujours selon eux, « la résidence alternée strictement paritaire n'est pas la solution ».
Le rapport préconise également une « compensation de parentalité », qui serait aussi ouverte aux concubins et aux pacsés correspondant au volet parentalité qui entre, à côté d’autres critères, dans le calcul de la prestation compensatoire entre ex-époux.
En outre, le CAS propose de « réformer la règle de l’unicité de l’allocataire et permettre la désignation de deux allocataires pour un même enfant ». Aujourd’hui, seul l’un des parents peut en effet la recevoir, au profit le plus souvent de la mère. A ce sujet, le Gouvernement a encore récemment déclaré qu'il n'était toujours pas envisagé une extension du principe du partage des allocations familiales à l'ensemble des prestations familiales. (Rép. min. n° 23646, JO déb. Sénat 11 oct. 2012, p. 2234 - Modalités d'attribution des prestations familiales en cas de garde alternée) : « L'enfant doit en effet obligatoirement être rattaché administrativement à l'un ou à l'autre de ses parents, désigné comme allocataire, indépendamment du temps qu'il passe réellement auprès d'eux ».
Recherches apparentées : parentalité, parents, familles, soutien, services, intégration, médiation familiale, allocation familiale, apprendre à être père, père enfant, devenir père
Titre : Désunion et paternité